Histoire de la pagode

ប្រវត្តិវត្ត

Une pagode bouddhiste cambodgienne à Bordeaux

En traversant les forêts paisibles, un bonze bouddhique marche avec grâce sur les chemins de pèlerinage, apportant avec lui la sagesse et la sérénité à la population locale. Sa silhouette, empreinte de tranquillité, se fond harmonieusement dans la nature environnante, symbole vivant de l’héritage spirituel qu’il porte. Chaque pas qu’il fait est une invitation à la réflexion, une célébration de la paix intérieure et un rappel de la puissance de la tradition bouddhique. Ce voyage sacré n’est pas seulement une quête personnelle, mais un pont entre les générations, un lien inébranlable entre le passé et le présent, entre les racines culturelles et l’évolution contemporaine. C’est dans cet esprit de transmission et de partage que l’histoire de la pagode Simarame trouve ses racines profondes et inspirantes.

Les débuts de l’association d’entraide khmère de Bordeaux

L’association qui gère le lieu de culte bouddhiste, devenu trop petit, vient d’acquérir une maison. Créée en 1979, l’Association d’entraide khmère de Bordeaux, dirigée par le vénérable Touch Sarith, avait implanté sa pagode à Bordeaux. Mais très vite, elle est devenue trop petite. C’est ainsi qu’en 1984, avec l’aide de la pagode de Créteil et la solidarité des Cambodgiens de France, les membres et sympathisants de l’AEKB ont pu installer définitivement leur pagode sur la commune d’Ambarès.

Un lieu d’échange et de rencontres culturelles

Lieu d’échange et de rencontres, cette deuxième pagode de France – après celle de Créteil – est à nouveau à l’étroit dans ses locaux. En effet, l’Association d’entraide khmère de Bordeaux, transformée en Association d’entraide cambodgienne d’Aquitaine (AECA), pour répondre aux sensibilités et à l’attachement de la communauté à la culture et à l’identité khmère, se trouve, après l’élargissement, trop à l’étroit pour pouvoir accueillir tout le monde, notamment lors des manifestations culturelles et traditionnelles du Nouvel an khmer, du Visak Bochéa (jour de Bouddha) ou de la Fête des fleurs. Diversifier les offres d’accueil et réaliser de nouvelles activités, telles sont les ambitions des responsables de la pagode qui veulent mettre en place un accueil temporaire pour personnes âgées, pour des stagiaires ou des gens de passage. Pour perpétuer la culture et le devoir de transmission, des cours de perfectionnement de la langue cambodgienne vont être initiés et une bibliothèque rassemblant des documents sur le Cambodge sera à disposition des fidèles de la pagode.

Une nouvelle maison pour la pagode :

251 000 Euros Investis

Pour assurer son élargissement et les services proposés, la communauté vient d’acquérir une maison qui jouxte la pagode actuelle. 251 000 euros ont été investis pour cette acquisition idéale qui servira à agrandir leurs structures. Fonds de l’AECA, contributions volontaires des membres et amis fidèles de France et d’autres pays constituent l’essentiel du financement de ce projet d’extension pour lequel la communauté lance un appel à la générosité pour le finaliser.

Transmettre les valeurs : Reconnaissance, tolérance et partage

Accueillir les fidèles, telle est notre priorité, mais nous nous devons de laisser et de partager avec les jeunes générations nos valeurs de reconnaissance, de tolérance, de partage qui font partie de notre devoir de transmission pour préserver et partager notre culture », confie Mme Ly Meng Heang, la présidente du centre culturel khmer de Bordeaux.

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